Du reboutement à la réflexologie tissulaire et fasciale
Il est bien naturel lorsqu’on travaille sur la peau et les points réflexes, d’évoquer les rebouteux et leurs techniques inspirantes (vous le lirez plus bas).
On pourrait très bien écrire des pages et des pages sur le sujet, cependant, le but étant de vous informer sur les soins proposés, nous tenterons d’être « brefs ».
On parle de réflexologie tissulaire car effectivement, tout se passe au niveau de la peau. Les points cibles dits « réflexogènes » sont cartographiés, on les retrouve dans différentes méthodes : points de Knap, technique Vogler, Moneyron, Bowen ou encore dans les méridiens d’acupuncture !
D’autres ne le sont pas mais sont sensibles au toucher lorsqu’un dysfonctionnement existe et nécessite un geste approprié au niveau du tissu conjonctif. On peut citer les trigger points (points gâchette), responsables de nombreux maux et bien connus des ostéopathes. Nous les traiterons systématiquement.
Je vous invite à visionner la vidéo réalisée sur le sujet par Alain Marzolf, Kinésithérapeute à Montpellier.
La réflexologie tissulaire et fasciale est donc au croisement de nombreuses méthodes dont l’efficacité reconnue a fait le succès. Son efficience réside dans la manière de procéder.
Cette méthode est complète puisqu’elle permet de travailler sur les fascias en profondeur. Je vous invite à regarder la vidéo sur les fascias expliquant d’où proviennent nombre des douleurs.
On comprend aisément qu’un geste thérapeutique approprié sur les fascias apporte une aide sans commune mesure. C’est précisément ce que je pratique avec la réflexologie tissulaire.
Une rencontre déterminante…

Nombre de rencontres m’ont permis de comparer, partager, échanger…mais celle-ci fut décisive ! En tant que normand (ma grand-mère coupait le feu), l’un des fiefs des rebouteux, j’ai eu la chance de rencontrer une rebouteuse, Gisèle, qui a révolutionné ma pratique.
Pour la petite histoire, cette dame de 80 ans complètement cambrée et dont les mains abîmées étaient semblables à du velours, démarrait ses séances à 13h30 en ouvrant les portes de la salle d’attente à 12h00. Accompagné de ma fille, nous avions fait 1h30 de route pour nous y rendre, les personnes s’agglutinaient alors qu’une sonnette retentissait à chaque entrée. A l’heure dite, la salle d’attente était remplie, une vingtaine de clients attendaient leur tour. Chacun la dédommageait avec quelques pièces de monnaie ou des denrées alimentaires.
A l’époque, je souffrais d’une sciatique que plusieurs séances d’ostéopathie, d’acupuncture et chiropraxie n’avaient pas soulagée. J’étais assez dubitatif sur l’issue d’une douleur devenue chronique mais finalement, je n’avais pas grand-chose à perdre. Par un toucher subtil, d’une vingtaine de minutes sur différents points, elle me soulageai avec une facilité déconcertante.
Je décidais de lui présenter mon projet avec audace en lui signifiant ce rôle qu’elle pouvait endosser. Elle m’écouta, me demandant de l’aider pendant la poursuite des séances puis me fit part du mode de transmission empirique chez les rebouteux. Celui-ci est basé sur un accompagnement pratique et sans théorie au sens « universitaire du terme » et surtout, il est généralement réservé aux seuls membres de la famille.
Contre toute attente, elle décidait de me transmettre en me confiant par la suite qu’elle n’avait pas su résister à mon envie débordante « d’aider ». Elle m’accompagnait avec patience et exigence depuis mes premiers balbutiements jusqu’à une pratique affirmée d’une véritable méthode de réflexologie tissulaire et fasciale, complétée par la suite et que j’intègre bien évidemment dans la méthode Méthode Reflex-Synergy.